Alexander Douglas:
Cet article a été écrit et soumis par Steve Simpson en reconnaissance de son grand-père R Stanley Weir et de son arrière-grand-père Alexander Douglas
Alexander Douglas figure parmi les "riches marchands de Montréal" qui habitent le "Golden Square Mile", au sommet de la grandeur de Montréal*. À ce titre, il participe au projet audacieux de Sir Hugh Allan** de construire le "Lady of the Lake", un bateau à vapeur à roues à aubes à double entraînement latéral, pour desservir les sites d'atterrissage sur le lac Memphrémagog.
À cette époque (les années 1860), le "Landings" devenait de plus en plus populaire, avec des hôtels accueillant les visiteurs de Montréal, Boston et New York, de plus en plus fortunés, en vacances d'été.
La "Lady of the Lake" a été conçue et construite en Écosse, puis démontée et expédiée à Magog, en passant par Montréal, pour y être remontée en 1867, l'année de la Confédération.
Il a finalement été lancé en septembre de cette année-là et a fait un arrêt à tous les débarquements.
Alexander Douglas, sa femme et leur fille de 4 ans, étaient sur ce voyage inaugural. L'une de leurs dernières escales était un nouveau quai construit deux ans plus tôt à un endroit appelé Cedarville***.
C'est ici que Margaret Alexander Douglas, âgée de 4 ans, a eu un premier aperçu du site où, des années plus tard, Cedarhurst, sa future maison d'été, serait construite. C'est également là que les mots "O Canada", que son futur mari R. Stanley Weir a écrit en 1908, ont été une source d'inspiration.
La "Lady of the Lake" a continué à sillonner les eaux du lac Memphrémagog pendant cinquante ans.
* (Période de pointe 1850-1930, où 70 % de la richesse du Canada était détenue par de riches marchands et promoteurs.)
** (le magnat écossais du transport maritime canadien et propriétaire de l'Allan Shipping Line.)
*** (Avec l'avènement du barrage de Magog, il se trouve maintenant trois pieds sous l'eau.)